Ah l’amour!

Je vous présente aujourd’hui un roman d’une auteure dont j’apprécie particulièrement la plume, Valérie Chevalier, que j’ai lu pour la deuxième fois parce que, oui, c’est réconfortant de relire un roman et parfois, ça fait du bien! Dans La théorie du drap contour, Florence nous raconte ses différentes aventures amoureuses à la suite de la rupture douloureuse avec celui qu’elle considérait l’homme de sa vie. (Notre premier grand amour, on est tous persuadés que c’est l’homme de notre vie, right?) La singularité de ce récit se retrouve dans le type de narration, alors que le personnage principal s’adresse directement à ses anciennes flammes avec l’utilisation du « tu », comme si elle réglait ses comptes (avec une certaine douceur, disons-le!) avec ces jeunes hommes qui ont défilé dans sa vie. Je me suis reconnue dans le personnage de cette amoureuse en série, dans ses déboires, ses peines grandes comme le monde, ses désillusions, mais son romantisme et ses espoirs aussi.

Une lecture parfaite pour ce mois de janvier en confinement, parce qu’on s’entend que ce début de 2021 nous laisse amplement de temps pour lire nos auteurs préférés, ou en découvrir de nouveau!

La théorie du drap contour, Valérie Chevalier (Hurtubise)

Balbutiements d’une amitié

J’ai lu ce roman, que j’ai chipé de la bibliothèque de ma belle-fille j’en confesse, en 48 heures. D’abord attirée par la superbe couverture épurée, je désirais lire cette nouvelle histoire de Marie-Christine Chartier depuis sa sortie en librairie. Un roman choral qui goûte le bonbon sans tomber sur le cœur, qui nous replonge dans ce moment de notre vie qu’est le passage à l’âge adulte.

On fait la rencontre de Jake Surrey, jeune acteur très populaire qui a connu une descente aux enfers remarquable. Tout le monde a son avis sur la débâcle de ce jeune prodige, dont le frère aîné vient de mourir dramatiquement. Il a aussi Émilie, cégépienne aux grandes ambitions, qui porte son lot de douleurs et d’abandons – certes moins spectaculaires que celles de Jake, en apparence du moins. Le chemin de ces deux personnages se croise, et on assiste à la naissance de cette amitié improbable et on souhaite qu’ils grandissent, traversent leurs maux, pansent leurs blessures. Les mots de Chartier sont doux, il est facile de se laisser porter par cette histoire. À lire par une journée froide d’hiver, avec un café et un doudou.

Le sommeil des loutres, Marie-Christine Chartier (Hurtubise)