D’entrée de jeu, j’étais curieuse d’en connaitre plus sur cet homme qu’on voit beaucoup à la télévision et que ses écrits regorgent les tablettes des librairies. Simon Boulerice, toujours habillé d’un sourire oversize, semble embrasser la vie, faire vivre l’enfant en soi sans pudeur. Je ne saurais définir le genre exact de ce livre, qui navigue entre la biographie, le récit, entrecoupé de réflexions et micro-auto-analyses.
J’ai aimé découvrir l’univers de Boulerice sous sa plume poétique – son talent avec les mots est indéniable –, et le récit porte à la réflexion sur nous-mêmes, sur les facettes que l’on ose montrer, mais aussi sur celles qu’on tait pour respecter certains standards. Sans aucun doute, l’incursion dans le passé de Boulerice permet de comprendre et d’en savoir plus sur le personnage médiatique, celui qui brille sous les caméras à grands coups de « split ». Il s’agit d’un bel ouvrage pour découvrir l’auteur, qui se lit comme un roman.
Pleurer au fond des mascottes, Simon Boulerice, Québec Amérique