L’histoire, en bref (parce qu’on veut savoir à quoi on a affaire!) : À la suite du décès de leur enfant, il est devenu inévitable pour Antoine et Elizabeth de se séparer. La douleur envahissante ne laissait plus de place à leur amour, encore bien présent. Un soir où Antoine boit un verre au bar de son ami François, il se retrouve pris au cœur d’une fusillade et joue les héros en sauvant le plus gros caïd de Montréal. Pour le remercier, Sir Chuck (le dit caïd) offre le cadeau de cinq morts pour rembourser sa dette. Oui, cinq morts! (J’aurais clairement préféré une liasse de dollars dans une enveloppe!)
Antoine n’a rien d’une âme sanguinaire, évidemment. Et d’avoir cinq morts sur la conscience… non merci. Mais ce n’est pas comme si Sir Chuck lui laisse vraiment le choix. Frustré (mais genre vraiment frustré intense tout le temps!) par les injustices du monde, Antoine voit donc cette offre comme l’opportunité de faire le ménage.
Le début un peu lent de ce roman met en place le contexte, et les personnages, auxquels on s’attache. Parce qu’Antoine a tout de notre beau-frère, notre ami, notre collègue de travail. C’est dans la deuxième partie du livre que l’histoire devient haletante, qu’on a hâte de savoir comment tout ça va se terminer, parce qu’évidemment, flirter avec le crime organisée amène son lot d’imprévus… Une enquête policière en parallèle, bien sûr, parce qu’on veut comprendre le lien entre ces meurtres qui surviennent dans la ville.
Dis-moi qui doit mourir de Marc-André Chabot (Libre expression)